François Delville, le boute-en-train du club

Publié le 11 Mars 2014

Arrive t-il à être sérieux quelques instants? Peut-être, mais pas au club de l'Hirondelle de Barlin. François a été condamné à la bonne humeur à perpétuité. Avec lui, il faut toujours analyser ses propos, il vous dira une énormité avec un sérieux de notaire, puis devant votre perplexité, il éclatera de rire. Il est comme ça ce jeune homme de 81 ans, toujours en train de ''déconner''.

Colombophile depuis 1958, il a hérité de la passion de son père. Maisnilois de naissance, il enlogea longtemps ses coulons au club du village qui se situait au café de Jean Nowak. A la suppression du club de l'Hirondelle de Maisnil, il dut rejoindre la société barlinoise où il est encore licencié de nos jours. François est plutôt un spécialiste de la vitesse. Mais comme on dit chez nous ''i ravise pas à inne pognet d'grains'' alors ses pigeons lui jouent parfois des tours et confondent concours de vitesse et vol de digestion. Mais il est comme ça François, généreux.

Une autre passion anime François et son épouse, la danse. On les rencontre régulièrement dans les banquets et les thés dansants de la région où François fait son Travolta du dimanche. Alors ses amis du club lui souhaitent encore de nombreuses années de bonheur auprès de sa chère épouse et de ses coulons.

François Delville, le boute-en-train du club
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